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Affichage des articles du 2020

Enfin !

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Hôpital de San Pau Oui, mes amis ! J'ai enfin un truc extraordinaire à raconter sur ma vie, pas du tout trépidante en Catalogne.  Je dois l'avouer, je me demandais bien comment j'allais alimenter en nouvelles intéressantes ce blog, qui roupillait allègrement. Entre le confinement pendant lequel, par définition, il ne se passe pas grand chose, et mes déboires dans la jungle de l'auto-édition, je n'étais pas très active sur ce qu'il se passait dans mon quotidien. Grande nouvelle, il nous ait arrivé un truc ! Si si ! Nous avons expérimenté : Attraper le grand méchant virus et se faire tester ! Ah oui ça envoie du lourd. Parce que, d'office, ce n'est pas une partie de plaisir, mais quand on est à l'étranger et qu'on ne maîtrise, ni les arcanes du système de santé, ni les langues... C'est beaucoup plus drôle ! Mais qui donc a été malade ? Duncan InPhoenix s'est sacrifié pour mettre ce sacripant de Covid19 dans son nez. Il est allé une seule fo

Aux sources

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Mes très chers lecteurs, si fidèles à mes infidélités. A bout de tant de temps, d'allers et de retours, enfin, je suis arrivée à bon port. J'ai réussi à mettre le mot fin sur le roman qui est né ici, lorsque ma tête s’enfiévrait sous les palmiers d' Arizona.  Cette nuit, après une dernière bataille pour mettre en forme les quelques 300 pages, je suis devenue romancière. J'ai beaucoup reculé.  Ce n'est pas rien de dire aux yeux de tous : j'écris des livres et je vous propose de les lire.  J'ai l'impression de faire preuve d'une grande vanité, rien qu'en l'écrivant.  Et pourtant, je l'ai fait. J'ai lâché le bébé dans le vaste monde, sans mettre aucune certitude, ni espérance, ni intention. Il est parti avec son petit baluchon, et me jetant un joyeux au-revoir, espérant que d'autres le rejoindront. Je reviendrai vous en parler mais aujourd'hui j'ai un peu l'impression de faire un gros baby blues, même si j'attends le

Le retour de la mauvaise langue !

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Je sais ! Ce n'est plus dans l'air du temps. Nous devons tous être positifs, sympathiques, très bienveillants.  Le tout avec des méditations guidées pendant 21 jours, pour être plus performants ET zen.  Un verre de jus d'herbe à la main, en discutant du dernier tome des aventure de Gaëtane de la roche du pot au lait, la papesse du zéro déchet, filant donner des conférences aux quatre coins de l'Europe en vol low cost. "C'est une Française, expat, et qui a fait fortune avec ses conseils, diffusés en Podast." me confit-on dans "cet afterwork" se déroulant sur "un rooftop", dominant tout Barcelone, avec une vision jusqu'à la mer méditerranée.  On distingue la plage dorée, avec ses bars ou le tout french expat Barcelone se retrouve dans la chaleur de la nuit Barcelonnaise. Nous nous sommes donnés rendez-vous par messagerie, car c'est cher le téléphone en Espagne ! Pendant que les hommes parlent foot ("Ah comme j'
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Nathinphoenix... Barcelona s'en va tranquillement, sur la pointe des pieds. Mais le nouveau Nathinphoenix revient en force, comme blog d'auteur !  Nath y sera-t'elle plus sage ? Mes chères lectrices et lecteurs, vous commencez à me connaitre. Je change de vie, un peu tous les quatre matins. Je ne suis pas la seule responsable, certes, mais j'y trouve bien souvent mon compte. Il y a 12 ans maintenant, je créais un soir de déprime, un objet qui ne me ressemblait pas : un blog internet. C'était une gageure ! Moi qui ne comprenait pas grand chose à l'informatique, qui ne savait pas envoyer de SMS et qui commençait à prendre de l'âge pour ces "trucs" de geek, je me jetais à corps perdu dans la grande aventure ! Au même moment, je lâchais mon job, mes amis, ma maison, mon pays, pour partir vivre avec mon mec, mes deux enfants et mon chien, de l'autre côté de la planète. Je pensais que le lien se limiterai aux copains, un peu de famille... Mais vous

Confinement... quand te dé-confineras tu ?

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Changement de ton !

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Et une rubrique différente dans ce blog. Elle sera consacrée à l’écriture, l’apprentissage de ce que signifie être un auteur, et la publication de textes imaginaires, de mon cru. Écrire seulement sur Barcelone et ma vie ne représente plus ce que je suis désormais. Je vous parlerai de mes coups de cœur, de mes découvertes et de ce que je ressens alors que j’apprends à écrire au long cours. C’est en général une sacrée claque lorsqu’on découvre ce que veut dire : écrire un livre. Je ne parle pas du métier d’écrivain, c’est encore une autre histoire, une autre vision de soi… et je n’en suis pas encore là, si j’y arrive un jour.    J’aime écrire depuis l’enfance, mais la vie faite qu’on a toujours quelque chose de mieux à accomplir. Et puis, je dois bien reconnaître que pour un français, l’écriture c’est être : Victor Hugo, ou rien ! Au contraire de la culture américaine applaudissant au fait d’avoir essayé !   C’est grâce à cette belle expérience à Phoenix, et surtout à ce blog,

Article de déconfinement !

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D'accord, je sais, je n'ai pas écrit depuis que ce maudit virus, a bloqué le monde pendant 2 mois !  Oui mais, deux mois sans sortir, ni voir d'amis, ni fait de promenade à la plage, ni exploré l'environnement. Une impression de vivre un truc historique, exceptionnel.  Pourquoi raconter un quotidien, qui ressemblait furieusement au vôtre ?  Comme vous, je suis restée sagement dans les limites de ce que la loi nous autorisait. Comme vous, j'ai appris à mettre un masque et des gants pour sortir. Comme vous, j'ai fait du pain. Comme vous, j'ai angoissé en regardant la réserve de papier toilette baisser, sans possibilité d'en retrouver. Comme vous, nous avons résisté en mangeant plus de sucre que de fruits. Comme vous, on a essayé de "faire quelque chose" de ce temps inédit et inattendu. Comme vous, j'ai procrastiné en regardant les Facebook, Instagram, boucles whatsapp et j'ai ri, je me suis énervée, j'ai trinqué et je me suis engueulé

Pas de panique !

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Vous vous doutez bien, lecteurs fidèles, que je ne peux pas échapper à la grande affaire du moment : le virus, COVID19 ou Corona virus. L’avantage de mon âge, et le fait d’avoir roulé ma bosse dans l’incertitude de ce monde m’amènent à beaucoup relativiser la psychose ambiante. Souvenez-vous de la crise du H1N1, dite grippe mexicaine, que je relatais ainsi à l’époque . La pandémie est là, et moi je suis encore dans l’ailleurs de mon chez-moi ! Décidément… Comment cela se passe-t-il en Espagne ? Personne n’en parle, mais ici aussi le virus fait des strike, comme au bowling. Un « cluster » est à Madrid, quelques cas à Barcelone, mais personne ne se risque à parler de confinement. Vous imaginez ces pauvres espagnols, qui vivent leurs soirées à l’extérieur, où chaque terrasse est prise d’assaut à l’heure des tapas, et qui ont érigé en art les retrouvailles sur les places, rester enfermés dans un appartement riquiqui ? L’économie entière de Barcelone dépend de l’esprit de la

De père en fils...

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Crédit Photo Pixabay Je sais que je ne blogue plus de manière bien régulière, j’ai la plume ailleurs… Toutefois, cet après-midi le facteur m’apporte un recommandé. Cela vient des impôts et sur l’entête, il y a les armoiries d’Espagne, adoptées en 1981, après la transition démocratique. On y voit les blasons séculaires de Navarre, de Castille, de Leon, de Aragon et Grenade, ainsi que les armes de la famille royale : Les Bourbon-Anjou. C’est le même blason qui est sur le drapeau espagnol. J’ouvre la lettre, et lis que je suis dorénavant affiliée au régime fiscal d’Espagne, et ce, par « Décret royal ». Et c’est ce dernier mot qui me saute aux yeux. Je n’avais pas pris la mesure que je vivais, désormais, dans une monarchie ! Je savais que l’Espagne avait un roi, avec une couronne, une reine, un sceptre, un trône et tous ces attributs qui me paraissent tellement surannés… Mais voir écrit « Décret royal » me fait un choc. L’Europe est encore tellement pétrie de traditions que

Barcelone masquée

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La métropole barcelonaise a ceci de particulier qu'elle recouvre des réalités radicalement opposées.  Cette semaine, j'ai pu expérimenter les deux côtés d'une ville, toute en contradictions. Désormais, j e participe  régulièrement, à des soirées et dîners  donnés par, et pour, les expatriés. J'y rencontre de jeunes dames (les messieurs sont de leur côté, on ne se mélange plus) travaillant dans le domaine du "digital". Cette vaste appellation regroupe les entreprises classiques (banques, agroalimentaire, distribution) connectées, les éditeurs de réseaux sociaux, des groupements d'entrepreneurs, et des influenceuses (je vous rappelle que je ne fréquente plus que des femmes, le monde des hommes m'étant désormais fermé). Elles viennent de cursus identiques, école de commerce, de communication ou d'ingénieur, ont une fibre artistique ou pas, mais toutes, sont dotées de la bosse des affaires,et, pour certaines, d'une petite célébrité. Bref, du

Il est grand temps,

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... de rallumer les étoiles. Ces mots d’Apollinaire résonnent en moi de façon singulière. Re-partir, signifiait aussi re-laisser. Ce verbe que je déteste, car il symbolise les déchirements de l'exil. Je le vis pour la 5 me fois, mais l'habitude ne force pas à la désinvolture. Et je ne m'y fais pas. Laisser les amis, les paysages, les habitudes rassurantes, ces petits rien de notre vie qui la rendent confortable.  Le beau ciel bleu et les ailes d'un monarch, illustrent bien mes choix de cette année 20/20. Et puis le grand départ veut aussi dire les grands renoncements. Je les connais, je les anticipe, je les affronte. Cette fois ci je savais que le choix devrait se faire sur le travail. J'avais réussi, la dernière fois, à louvoyer, mais je me rendais compte, avec lucidité, que cette aventure sonnait la fin de ma carrière professionnelle. Petit update sur les 10 dernières années.  Je partais aux USA, et, grande naïve que je suis, je pensais