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Affichage des articles du mars, 2009

Easy street

Plein d'idees de billets droles, ou informatifs, ou sociologiques, pour cette semaine. Et puis rien ne se passe comme prevu. Deux maisons en foreclosure dans la rue, et des voisins qui partent avec ce qu'ils peuvent. Ouf c'est deja dur lorsque l'on voit le "resultat", le panneau sur la porte, les reportages. Mais quand ce sont des voisins avec qui on echangait un bonjour et trois mots sur le temps, c'est pire. Et puis ce sont des collegues d'IBM qui font partie de la charette des 5000 personnes virees jeudi. C'est l'email de planned parenthood, disant que l'oragnisation subit la crise et que des mesures sont prises mais qu'ils ne savent pas s'ils ne vont pas licencier, et les regards consternes de mes collegues, et ce sentiment horrible traduit par N : I hope it will not be me - traduction j' espere que ce sera une autre, et tout de suite la honte. Mais elle est enceinte et ce serai tellement dur. Mais aussi pour C, elle va se

Spring Honeymoon

Tout etait pret : le BBQ, le melon et le jambon cru, la salade qui va bien, les fraises... Pour ce premier week-end de printemps arizonien, soit 32 degres, la piscine a 22, les maillots de bain, les lunettes de soleil et, tres important, la creme solaire, nous etions ravis - non pas d'avoir du soleil on en a a peu pres tout le temps - mais de nous consacrer a nous et au farniente. Mais voila c'etait sans compter sur Santana, pas le guitariste, mais le vent. Ce vent chaud qui souffle en bourrasques violentes, qui ebouriffe les palmiers, seche les cheveux et la peau, et amene en droite ligne du desert tout proche, le vent, qui recouvre les voitures, et le pollen des cactus ET des arbres alentours. Comme c'est bucolique de voir cette poussiere danser dans les rayons de soleil, de sentir cette douceur de parfums, de participer a la magie de la pollinisation de la nature. Sauf que, la piscine est couverte de petits chatons jaunes, qui avant d'atterir dans l'eau deversent

Friday's night fever !

Apres vous avoir casse le moral dans mes deux derniers billets, et comme le printemps c'est demain, et que nous sommes a la veille du week-end, je vais faire dans le sujet plus leger, mais o combien instructif, la "sortie fille" americaine. Soit le Girl's night out. Il faut dire que dans la societe anglo-saxonne, les sorties sont tres differentes. En France, on sort avec des amis, souvent en couple (lorsqu'on est un couple bien-sur), bref ensembles. Quelques sorties entre nanas, mais bon c'est quand meme moins courant... Voire un peu bizarre dans des coins recules, genre la Haute-savoie... Je me souviens d'une copine, etant tombee raide dingue amoureuse d'un ressortissant britanique, et ayant tout plaque pour le suivre dans sa bourgade Galloise. Et etant revenue un an plus tard, totalement deprimee, me racontant ses magnifiques soirees solitaires car son amoureux etait au pub avec ses potes. Donc, ici, comme au royaume-uni, on sort separes. Il y a don

D'une crise a l'autre...

Ce matin la j'ai 6 ans et je sens bien que depuis quelques temps les choses ne sont plus pareilles. Mes grands-parents - qui m'elevent - ne vont pas bien. Ma grand-mere pleure souvent et mon grand-pere, lui si jovial d'habitude, ne sourit plus jamais. Ce que je ne savais pas, c'est que nous sommes en 1973 et que nous vivons le premier choc pertrolier . Mes grands-parents, a la tete d'une petite entreprise de chauffage, viennent de subir un gros probleme. Un promoteur a fait faillite, en leur laissant une ardoise de plusieurs millions d'anciens francs (ce qui a l'epoque est enorme... ). Ils ont besoin de l'aide des banques pour passer le mauvais cap. Mais le credit crunch fait rage et la banque refuse tout credit. Mes grands-parents m'annoncent que nous demenageons a Paris. Ils ont tout perdu. Ce jour la, mon enfance est partie. L'insouciance de l'enfance. J'ai vu mon grand-pere tirer les sonettes pour trouver un job a 50 ans, ma grand-me

Femmes je vous aime !

J'emprunte ce titre de tres belle chanson, a Julien Clerc, pour vous entretenir de mes debuts dans un des champs les plus controverse du social américain. Que mes lecteurs qui sont anti-avortement s'eloignent, et arretent de lire cet article - voire le blog ! - car je ne vais pas aller dans votre sens, qu'on se le dise. En bonne fille des annees post 68, j'ai toujours considere que l'avortement, l'acces a la contraception, faisait partie de ma vie de citoyenne, que c'etait la, bien la, et que grosso modo, c'est partout pareil... Oui je suis une idealiste, et je ne me sentais en effet pas feministe, le feminisme c'est un peu ringard quoi... J'ai bien entendu des femmes me dire : Attention, rien n'est jamais acquis, les adversaires de l'avortement, s'engouffreront dans les breches des qu'ils le pourront... Mais je ne les ai pas crues. Et puis me voila dans la plus grande democratie du monde, la premiere puissance economique mondiale

Interlude

En attendant le prochain article sur le boulot - j'ai commence la semaine derniere et c'est deja edifiant !- je vous ai mis un nouveau chapitre en ligne. Pour repondre a des commentaires me demandant si je savais ou j'allais avec le bouquin... je repondrais de plus en plus. Au fur et a mesure que j'avance les choses sont plus claires. Le processus d'ecriture commence a prendre corps, et cela devient de plus en plus facile d'ecrire. J'ai mis du temps a mettre le chapitre 6 en ligne parce que j'ai essaye de donner du corps en faisant quelques recherches sur les personnages. J'ai fini cela alors je peux reprendre et, en effet, c'est plus facile. Est-ce que je gravis la derniere marche d'une celebre pyramide ? peut-etre, qui sais ? Bises a vous - Nath