Allez courage !
Oui courage ! Car pour faire bouger les lignes sur l'assurance-sante aux USA, il en faut une belle dose.
Depuis debut Aout le debat fait rage.
Une enquete montre que 46,3 % des americains etaient sans assurance sante en 2008, et qu'ils sont environ 2,5 millions de plus en 2009 - crise oblige.
Il y a plusieurs categories de personnes hors assurances : ceux qui ne peuvent pas se l'offrir ( ou alors juste pour les enfants), ceux qui ont perdu leur assurance (chomage, divorce, radiation pour maladies anterieures et donc a risque) et ceux qui n'en veulent pas (pas malades ou ca ne sert a rien)... J'avoue qu'en tant que bonne frenchie, j'ai du mal a comprendre la derniere categorie, mais bon.
De nombreux presidents se sont atteles a la tache, mais toujours sans succes, ou en reformant partiellement. Il faut dire que la tache n'est pas aisee, car l'industrie de l'assurance maladie represente tout de meme 1/6 me de l'economie americaine, avec le nombre enorme d'emplois qui en decoule... Les pouvoirs en place ont toujours du negocier avec cette donnee, que les lobbies, tres efficaces, des assurances, ont toujours parfaitement relaye...
Alors il y a "the left side", la gauche americaine, le parti democrate, decrit progressiste, qui prone un organe de regulation public pour les plus moderes, et la creation d'une securite sociale pour les plus extremes.
Puis le "right side", la droite, le parti republicain, repute conservateur, et qui ne veut absolument pas de reforme, par peur de l'augmentation des taxes. Ils accepteraient une reforme, disant que chaque personne est libre de choisir l'assurance qu'ils veulent, et le jeu de la concurrence ferait baisser les tarifs.
Donc depuis Aout, et l'annonce du plan de reforme, l'amerique s'entre-dechire. Non non le mot n'est pas trop fort !
Les senateurs qui parcourent le pays pour expliquer la reforme se font engueuler dans le meilleur des cas et prendre physiquement a parti dans le pire. Les invectives volent bas, et nombre de politiciens eurent a deplorer de se faire traiter de noms d'oiseaux peu flatteurs.
Ce qui m'a le plus fait bizarre c'est que les mensonges les plus grossiers - plan fomente par des bureaucrates visant a tuer les personnes agees, mise en place du communisme, plan murmure a l'oreille d'Obama par le diable lui-meme - furent crus par une bonne partie de la population et pas les moins eduques.
Je me souviens de ce medecin (bon en meme temps elle defends ses interets)qui m'interpella, au bureau, en disant qu'elle ne voulait pas pour son pays du socialisme du mien...
Je l'interrogeais sur le pourquoi de la remarque...
- je ne veux pas d'une securite sociale mise en place par un communiste, Mitterrand!
Alors que j'eclatais de rire, elle le prit mal et me declara que les USA n'etaient pas l'antichambre de la Russie.
Je lui repondis que la securite sociale en France fut mise en place apres 1945, par un gouvernement d'union nationale, avec des gens de droite (dont de Gaulle pas trop coco ce me semble) et que Mitterrand n'etait arrive aux affaires qu'en 1981 et que la secu fonctionait depuis belle lurette. Que le socialisme et le communisme c'est different, mais que pour comprendre cela faut etre cultivee... et toc !
Vexee, elle retorqua qu'elle en avait marre de soigner des clandestins avec les sous des bons americains...
Ah ah nous y voila...
On ne veut pas que les illegaux soient soignes, donc attires, donc encore plus nombreux. Depuis le debut de sa legislature (et meme la campagne) Obama est accuse de vouloir attirer les mexicains, et l'argument en Arizona est de poids.
Lorsqu'Obama retorqua, dans son discours d'hier soir que c'etait faux, un membre du congres lui cria : vous mentez! J'ai cru que Nancy Pelosi allait tomber de sa chaise...
L'autre point concerne le fait que le gouvernement pourrait connaitre tout de ta vie, et surtout choisir le traitement medical, voire debrancher la personne agee...
Il y a aussi qu'un fond public encouragerai les avortements car toutes les femmes pouvant y avoir droit, elles n'auraient plus de compte a rendre a personne.
Et il y a le pompon : je veux etre libre de ne pas etre assure... Pourquoi ? parce que! Tu peux pas comprendre t'es communiste. Ah ? bon.
Le plan complet fut presente hier soir, par Obama lui-meme dans un discours magnifique... mais non je ne suis pas de parti pris !
Les deux points les plus importants sont que les assurances de sante n'aurons plus le droit de virer un assure au moment ou il tombe malade, pour des conditions pre-existantes, l'autre est la creation d'une option publique qui donnera un acces, une couverture sociale plus abordable, et qui devrait faire baisser les prix des assurances sante, souvent extrement chere pour le salaire median americain.
Bref les assurances devrons faire des economies ailleurs et je pense que la meilleure piste pour elle seraient les medecins : 300 $ de facture pour 3 minutes d'entretien... si si si...
Les americains ont ete convaincu (+14 points dans les sondages), mais les politiques contre, Sarah Palin en tete, resistent encore...
Alors courage parce qu'en effet c'est pas encore dans la poche ...
Bises de nathencoconerie (ca veut rien dire mais c'est joli)
Depuis debut Aout le debat fait rage.
Une enquete montre que 46,3 % des americains etaient sans assurance sante en 2008, et qu'ils sont environ 2,5 millions de plus en 2009 - crise oblige.
Il y a plusieurs categories de personnes hors assurances : ceux qui ne peuvent pas se l'offrir ( ou alors juste pour les enfants), ceux qui ont perdu leur assurance (chomage, divorce, radiation pour maladies anterieures et donc a risque) et ceux qui n'en veulent pas (pas malades ou ca ne sert a rien)... J'avoue qu'en tant que bonne frenchie, j'ai du mal a comprendre la derniere categorie, mais bon.
De nombreux presidents se sont atteles a la tache, mais toujours sans succes, ou en reformant partiellement. Il faut dire que la tache n'est pas aisee, car l'industrie de l'assurance maladie represente tout de meme 1/6 me de l'economie americaine, avec le nombre enorme d'emplois qui en decoule... Les pouvoirs en place ont toujours du negocier avec cette donnee, que les lobbies, tres efficaces, des assurances, ont toujours parfaitement relaye...
Alors il y a "the left side", la gauche americaine, le parti democrate, decrit progressiste, qui prone un organe de regulation public pour les plus moderes, et la creation d'une securite sociale pour les plus extremes.
Puis le "right side", la droite, le parti republicain, repute conservateur, et qui ne veut absolument pas de reforme, par peur de l'augmentation des taxes. Ils accepteraient une reforme, disant que chaque personne est libre de choisir l'assurance qu'ils veulent, et le jeu de la concurrence ferait baisser les tarifs.
Donc depuis Aout, et l'annonce du plan de reforme, l'amerique s'entre-dechire. Non non le mot n'est pas trop fort !
Les senateurs qui parcourent le pays pour expliquer la reforme se font engueuler dans le meilleur des cas et prendre physiquement a parti dans le pire. Les invectives volent bas, et nombre de politiciens eurent a deplorer de se faire traiter de noms d'oiseaux peu flatteurs.
Ce qui m'a le plus fait bizarre c'est que les mensonges les plus grossiers - plan fomente par des bureaucrates visant a tuer les personnes agees, mise en place du communisme, plan murmure a l'oreille d'Obama par le diable lui-meme - furent crus par une bonne partie de la population et pas les moins eduques.
Je me souviens de ce medecin (bon en meme temps elle defends ses interets)qui m'interpella, au bureau, en disant qu'elle ne voulait pas pour son pays du socialisme du mien...
Je l'interrogeais sur le pourquoi de la remarque...
- je ne veux pas d'une securite sociale mise en place par un communiste, Mitterrand!
Alors que j'eclatais de rire, elle le prit mal et me declara que les USA n'etaient pas l'antichambre de la Russie.
Je lui repondis que la securite sociale en France fut mise en place apres 1945, par un gouvernement d'union nationale, avec des gens de droite (dont de Gaulle pas trop coco ce me semble) et que Mitterrand n'etait arrive aux affaires qu'en 1981 et que la secu fonctionait depuis belle lurette. Que le socialisme et le communisme c'est different, mais que pour comprendre cela faut etre cultivee... et toc !
Vexee, elle retorqua qu'elle en avait marre de soigner des clandestins avec les sous des bons americains...
Ah ah nous y voila...
On ne veut pas que les illegaux soient soignes, donc attires, donc encore plus nombreux. Depuis le debut de sa legislature (et meme la campagne) Obama est accuse de vouloir attirer les mexicains, et l'argument en Arizona est de poids.
Lorsqu'Obama retorqua, dans son discours d'hier soir que c'etait faux, un membre du congres lui cria : vous mentez! J'ai cru que Nancy Pelosi allait tomber de sa chaise...
L'autre point concerne le fait que le gouvernement pourrait connaitre tout de ta vie, et surtout choisir le traitement medical, voire debrancher la personne agee...
Il y a aussi qu'un fond public encouragerai les avortements car toutes les femmes pouvant y avoir droit, elles n'auraient plus de compte a rendre a personne.
Et il y a le pompon : je veux etre libre de ne pas etre assure... Pourquoi ? parce que! Tu peux pas comprendre t'es communiste. Ah ? bon.
Le plan complet fut presente hier soir, par Obama lui-meme dans un discours magnifique... mais non je ne suis pas de parti pris !
Les deux points les plus importants sont que les assurances de sante n'aurons plus le droit de virer un assure au moment ou il tombe malade, pour des conditions pre-existantes, l'autre est la creation d'une option publique qui donnera un acces, une couverture sociale plus abordable, et qui devrait faire baisser les prix des assurances sante, souvent extrement chere pour le salaire median americain.
Bref les assurances devrons faire des economies ailleurs et je pense que la meilleure piste pour elle seraient les medecins : 300 $ de facture pour 3 minutes d'entretien... si si si...
Les americains ont ete convaincu (+14 points dans les sondages), mais les politiques contre, Sarah Palin en tete, resistent encore...
Alors courage parce qu'en effet c'est pas encore dans la poche ...
Bises de nathencoconerie (ca veut rien dire mais c'est joli)