La Catalogne ? Et alors...

Gaudi, tout de même, parce que j'adore 

ce gros cupcake indéfinissable

du parc Guël.

La Catalogne est à cheval sur la frontière entre la France et l’Espagne. Et le moindre que l’on puisse dire, c’est que la perception, d’un côté ou de l’autre des Pyrénées, est très différente.

Une certaine indifférence polie du côté français, plutôt goguenarde, et génératrice de plaisanteries : « Tu n’auras plus les grèves, mais les manifs indépendantistes » s’ensuivant des considérations sur un sujet que très peu de personnes maîtrisent. Il faut dire que l’approche du « régionalisme » est bien différente entre les deux pays.

Un autre commentaire, lui aussi très politique : « Ah ! tu fais comme Valls »… J’aurai tout le loisir de vous parler de notre ancien premier ministre, tant il se lâche et montre un visage… différent, ou pas.

Également entendu, le commentaire d’une  "hispanophile" convaincue, ne jurant que par l’Andalousie et ses traditions ancestrales (Exemple la corrida), déplorant, des trémolos dans la voix : « C’est tellement dommage que tu aies cette vision si caricaturale de la richesse de l’Espagne » « Ce sont quand même de sacrés égoïstes ».

Bref, vous comprenez que la Catalogne est aux mieux méconnue, au pire, reléguée à une destination « weekend », avec pour seul centre d’intérêt Barcelone, et sa réputation de ville cosmopolite low cost.

Très communément aussi, Barcelone fait rêver les Français en mal de soleil, en quête d’eldorado, cherchant une belle destination pour s’épanouir au travail, sous les palmiers et au bord de la plage. Une métropole à la douceur de vivre, dans laquelle le travail se fait en légèreté, dans la quiétude et la sécurité culturelle.

Selon les chiffres 2019 du ministère des affaires étrangères français, il y a près de 40 000 Français, soit un expatrié français en Espagne sur 4, vivant dans la province de Barcelone.

Mais, comme toujours, quand on parle d’expatriation, les réalités sont bien différentes des chimères véhiculées par les médias et les réseaux sociaux.

La Catalogne et la ville de Barcelone valent bien mieux que cela, et c’est ce que je vais tenter de vous faire découvrir. Ma devise : « Ne jamais confondre tourisme et Immigration ».

Je suis ravie de vous retrouver, et vous embrasse de dessous un tout petit palmier. Nath