Autour de...
Autour d'un starbuck, j'ai retrouve toute l'Europe, je rale, je peste, je suis malpoli... J'etais a Washington Dc mais a l'embarquement du vol pour Geneve, j'etais deja sur mon autre continent...
Autour d'un magret de canard au poivre vert, j'ai retrouve mes potes. Pas d'adaptation, nous nous etions quittes la veille... Curieux de nous, de notre vie, heureux de me voir mais regrettant l'absence des autres membres de notre quatuor, nous avons passe la soiree, comme d'habitude. Je revenais d'un long voyage, et la vie reprenais son cours, sans aucun choc. Nous avons organise les fetes a venir...
Autour d'un cafe serre, j'ecoute le lancement du debat sur l'identitee nationale... qu'est ce qu'etre Francais ? Suis-je encore francaise ? Ai-je le droit de m'en meler ? Pourquoi me reconnais t'on a moi le droit d'avoir une double citoyennete, alors que beaucoup le deni aux immigres en France ? Impatriee, expatriee, immigree... decidement cette question me pursuis...
Autour d'une bouteille de "cote de nuit", je redecouvre le bonheur de parler politique, societe. Ne pas me retenir : est-ce apropriate ? Argumenter, plaisanter, faire des jeux de mot, etre a l'aise avec sa langue, se laisser aller et rire, rire, rire... de tout, de rien, de moi !
Autour d'un bouchon de Lyon, je mange un diner a trois plats, servi lentement, mitonne longuement, servis dans des proportions normales. Je parle de tout et meme de sexe sans choquer les convives, et je sors apres deux heures, repue. C'est la premiere fois depuis 20 mois que je termine mon assiete au restaurant...
Autour d'une greve SNCF, je retrouve Sissi. Apres Philadelphie, Lyon et sa foule, en noir et gris, les femmes pressees mais d'une belle elegance, mon dieu qu'il faisait froid ! je croise Nine, et je me dis, comme a chaque fois, eblouie " putain de blog !". Promis, Sissi, la prochaine fois nous nous retrouverons au soleil, et sur une plage, mais sans telephone, car les lyonnais se souviendrons longtemps des deux blondes, incapables de faire fonctionner un portable...
Autour des boutiques, je vois mon budget fondre. J'ai envi de tout, de faire des folies... mais tout est si cher, comment font les gens ? ils se privent ma bonne dame, ils se privent !
Autour d'une tartiflette, j'aprends que l'horreur economique, frappe, encore et toujours, et que les amortisseurs sociaux, que mes voisins americains, nous envie, arrivent a leur limite. Desormais on est remercie comme un chien, avec un coup de pied au cul, et un pretexte : restructuration economique. Pour un peu je crierais bien : hasta la victoria, siempre ! sur la place bellecour... mais non, car malgre tout je crois encore a la democratie, elle a fait tomber un mur il y a vingt ans...
Autour d'un film, le petit Nicolas, je vois les bandes annonces de ce que je vais rater... Pfffffffffff !
Autour d'un pain au chocolat, je vois que l'ecole, n'a pas change et que jamais, je n'aurais le coeur de remettre mon grand chat dans ce moule a fabriquer des elites. Et si tu n'en est pas une, tu rames, avec des "tu ne t'es pas foulee !" ecrit en rouge sur le cahier d'une petite fille, qui fait deux heures de devoirs a la fin d'une journee d'ecole.
Autour de l'ordinateur, l'Arizona m'ecris que je lui manque, que je vais revenir, qu'elles m'attendent et que celles que je croyais superficielles, sont devenues, au fil du temps, importantes aussi...
Assise au dessus de ma valise bourree de magazines de cuisine, fringues divines, livres actuels, bonbons haribo, chocolat suisse et oranges confites... je verse des larmes lorsque l'avion decolle. Le douanier me tend mon passeport, apres l'avoir duement tamponer de cachets officiels et me lance un joyeux : Welcome home !
J'ai ma reponse, et Sissi a raison, "il suffit de partir une fois, une seule..."
J'appartiens a trois pays, deux continents, j'aime a la folie un troisieme... Alors maintenant je peux vivre a fond, et sans regrets, mon aventure americaine.
Je vous embrasse comme je vous aime...
Nathfrom France...but in phoenix...
Autour d'un magret de canard au poivre vert, j'ai retrouve mes potes. Pas d'adaptation, nous nous etions quittes la veille... Curieux de nous, de notre vie, heureux de me voir mais regrettant l'absence des autres membres de notre quatuor, nous avons passe la soiree, comme d'habitude. Je revenais d'un long voyage, et la vie reprenais son cours, sans aucun choc. Nous avons organise les fetes a venir...
Autour d'un cafe serre, j'ecoute le lancement du debat sur l'identitee nationale... qu'est ce qu'etre Francais ? Suis-je encore francaise ? Ai-je le droit de m'en meler ? Pourquoi me reconnais t'on a moi le droit d'avoir une double citoyennete, alors que beaucoup le deni aux immigres en France ? Impatriee, expatriee, immigree... decidement cette question me pursuis...
Autour d'une bouteille de "cote de nuit", je redecouvre le bonheur de parler politique, societe. Ne pas me retenir : est-ce apropriate ? Argumenter, plaisanter, faire des jeux de mot, etre a l'aise avec sa langue, se laisser aller et rire, rire, rire... de tout, de rien, de moi !
Autour d'un bouchon de Lyon, je mange un diner a trois plats, servi lentement, mitonne longuement, servis dans des proportions normales. Je parle de tout et meme de sexe sans choquer les convives, et je sors apres deux heures, repue. C'est la premiere fois depuis 20 mois que je termine mon assiete au restaurant...
Autour d'une greve SNCF, je retrouve Sissi. Apres Philadelphie, Lyon et sa foule, en noir et gris, les femmes pressees mais d'une belle elegance, mon dieu qu'il faisait froid ! je croise Nine, et je me dis, comme a chaque fois, eblouie " putain de blog !". Promis, Sissi, la prochaine fois nous nous retrouverons au soleil, et sur une plage, mais sans telephone, car les lyonnais se souviendrons longtemps des deux blondes, incapables de faire fonctionner un portable...
Autour des boutiques, je vois mon budget fondre. J'ai envi de tout, de faire des folies... mais tout est si cher, comment font les gens ? ils se privent ma bonne dame, ils se privent !
Autour d'une tartiflette, j'aprends que l'horreur economique, frappe, encore et toujours, et que les amortisseurs sociaux, que mes voisins americains, nous envie, arrivent a leur limite. Desormais on est remercie comme un chien, avec un coup de pied au cul, et un pretexte : restructuration economique. Pour un peu je crierais bien : hasta la victoria, siempre ! sur la place bellecour... mais non, car malgre tout je crois encore a la democratie, elle a fait tomber un mur il y a vingt ans...
Autour d'un film, le petit Nicolas, je vois les bandes annonces de ce que je vais rater... Pfffffffffff !
Autour d'un pain au chocolat, je vois que l'ecole, n'a pas change et que jamais, je n'aurais le coeur de remettre mon grand chat dans ce moule a fabriquer des elites. Et si tu n'en est pas une, tu rames, avec des "tu ne t'es pas foulee !" ecrit en rouge sur le cahier d'une petite fille, qui fait deux heures de devoirs a la fin d'une journee d'ecole.
Autour de l'ordinateur, l'Arizona m'ecris que je lui manque, que je vais revenir, qu'elles m'attendent et que celles que je croyais superficielles, sont devenues, au fil du temps, importantes aussi...
Assise au dessus de ma valise bourree de magazines de cuisine, fringues divines, livres actuels, bonbons haribo, chocolat suisse et oranges confites... je verse des larmes lorsque l'avion decolle. Le douanier me tend mon passeport, apres l'avoir duement tamponer de cachets officiels et me lance un joyeux : Welcome home !
J'ai ma reponse, et Sissi a raison, "il suffit de partir une fois, une seule..."
J'appartiens a trois pays, deux continents, j'aime a la folie un troisieme... Alors maintenant je peux vivre a fond, et sans regrets, mon aventure americaine.
Je vous embrasse comme je vous aime...
Nathfrom France...but in phoenix...