Le parfum...

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce gravin d'encens qui remplit une église
Ou d'un sachet le musc invétéré?



Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.



De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait sauvage et fauve,



Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure
 
Charles Baudelaire


 Il est temps que je rentre... je n'ai plus de parfum !

Bises de Nath enivrée de fragances printanières...

Vous avez aimé

10 raisons de venir vivre a Phoenix

10 raisons de ne pas venir vivre a Phoenix.

Vive Noel !