C'est l'ete...

En voila une nouvelle ! Comme si vous ne le saviez pas...

Ah cette douce saison, synonyme de corps bronzes, offerts a la convoitise concupiscente du voisin de la plage, ou ces myriades de terrasses au soleil, ou sous parasol, ou il fait bon deguster qui une glace, qui un cafe frappe, qui un cocktail multicolore.

C'etait mes etes precedents mon arrivee en Arizona.

D'abord la jolie periode de la preparation, avec le choix de la destination, et les compromis. Les argumentaires, les longues discussions les yeux rives sur internet avec l'ecran des guides de voyage, et le solde du compte en banque en onglet facultatif... Puis le reve, les projets, le compte a rebours en regardant la pluie tomber... Et enfin le grand depart et on ferme le rideau pour deux ou trois semaines, loin de tout. Plus d'info, plus de portable, plus d'internet, plus rien... loin de la fureur du monde, se reconcentrer, se refermer, se ressourcer.
Dans ma vie d'avant, les vacances c'est traverser une frontiere, du soleil, des palmiers... Une ile, ou mieux le desert, le sable, blanc, jaune, ocre.




Le nec plus ultra : le turquoise de l'eau d'un cote, la profondeur coloree des sables du Sahara, la majeste d'un baobab, la luxuriance d'une palmeraie. Mais plus encore et toujours la chaleur, ecrasante, harrassante, que j'emmagasinais comme une malade en prevision des 9 mois de broulliard, neige, pluie et marasme que sont l'automne et l'hiver...




Puis vint depuis trois ete deja l'Arizona...



En arrivant je trouvais incroyable que les gens fassent des depressions de beau temps. Je me souviens le ravissement de toute notre famille, disant tous les matins : il fait beau ! Ne pas se prendre la tete a chaque BBQ prevu : et s'il pleut ?
J'en suis toujours heureuse... sauf qu'en effet on a plus le meme rapport au temps (temporel, pas meteorologique...)

Il fait beau tout le temps. J'ai le turquoise, le sable, le palmier toute l'annee ! Mais de quoi se plaint elle ?

Mais de rien sauf que je ne fais plus de plans de vacances... les depliants touristiques ne me font plus rever. La mer et ses plages bondees, non. J'ai pris le gout de la solitude du desert de Sonoran.
Le desert, j'y habite.
La plameraie, j'en ai plein le jardin.
Les resorts, j'en ai pas besoin je me suis fait mon mien a moi toute seule ou je ne dois pas me lever aux aurores pour reserver le transat autour de la piscine...

Alors oui j'ai toujours envi d'aller ailleurs, boucler les valises, prendre un avion, mettre le cap au... mais le cap ou ?

Alors la !!!!!! Je ne sais plus ou voyager. Comme lorsque l'on a trop lu et que boum, plus rien ne fait envie.

Ou plutot si plein de choses me font envie... l'amerique du sud, l'Argentine, le Chili, la Patagonie... L'Afrique de l'ouest encore et toujours, l'Asie et les guerriers d'argile de Chine...

Mais voila c'est loin, et il faut du temps. Ce qui est rare ici.
On ne se rend pas toujours compte que les vacances, on en a pas tous tant que cela...
Partir deux semaines c'est le minimum syndical pour un Francais (sauf ceux qui ne peuvent pas partir), alors que ca semble le bout du bout du monde a un americain... pensez c'est tout ce qu'il a par an ( en majorite ). Et la-dessus il doit en economiser pour les jours de maladie ( oui j'ai eu beaucoup de mal a penser que le concept de l'arret maladie est inconnu ici ). Alors rares sont ceux qui partent, qui prennent le temps de souffler...

Mais c'etait avant. Avant la crise, parce que cette annee, le quartier est desert, les voisins sont partis. En vacances ! Pas longtemps, mais c'est une tendance, les gens s'en vont... pour le 4 juillet oui mais aussi pour ailleurs, decouvrir, vivre, se ressourcer...
Et moi j'avais fait expres de ne pas prendre de vacances parce que je ne voulais pas interrompre mon boulot et faire ma francaise...

Mon dieu tout fout le camps !!!!!!!

Bises de Nath seule in phoenix.

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