Putain... un an !

Allez haut les coeurs, j'arrete de me lamenter sur mon sort, et de dire que c'est dur, patati, patata... Parce qu'enfin, merde, je realise le reve de tant de gens...

Cela fait un an aujourd'hui que j'ai debarque sur le sol americain, en me demandant a quelle sauce j'allais etre mangee.
Mon fils m'avait affirmer du haut de ses bientot 9 ans : jamais je ne parlerais anglais et vous serez bien obliges de rentrer... Gloups.
Seb, a qui je posais la question idiote : mais si ca se passe mal on peut rentrer ?, me dit tranquillement : non, la c'est pas possible... Re gloups.

Nous debarquames tard, sans avoir mange, avec nos 7 valises, notre optimisme et une question qui me taraudais : et si j'avais fait une connerie ?

Parce que voila, sous mes dehors de grande fille aventuriere, toujours prete pour ailleurs, a lever le pied (comme disait ma grand-mere ) je suis une vrai pantouflarde. Si si si, j'adore partir, mais pour mieux revenir a un endroit ou j'ai mes racines. Suis une paysanne dans le fond. Je me sens bien dans un endroit et j'y reste.

Alors venir habiter aux ameriques !!!!!! whaou sacre defi.

Meme si j'ai eu une baisse de moral, due je crois essentiellement au desenchantement de l'habitude, le changement est plutot positif. Voire meme tres positif. Pour l'essentiel : ma famille.

Lorsque je vois Seb rentrer a 17h30, en forme et ayant du temps et de l'energie pour s'occuper de ses loulous, lorsque mes enfants me disent des etoiles dans les yeux que la vie est magnifique, et que je les entends s'eclater avec les gosses de la rue, lorsque mon fils qui ne voulait pas parler anglais, ecrit une histoire de deux pages en anglais et veut la faire publier(lui qui detestait lire et ecrire ), alors je me dis Yes, tu as eu raison.

Les changements provoquent des cassures, des cesures, des difficultes personnelles, des dechirements, mais c'est la vie qui veut ca.
Et je prefere vivre la difficulte que ne pas vivre du tout...

Alors maintenant que tout est bien en place, je m'occupe de MOI, moi moi moi...

Au bout d'un an je devais arreter le blog. C'est ce que je m'etais promis. Comme une bequille que l'on abandonne pour marcher seul.

Mais non, vous me subirez encore, car je vais continuer, m'extasier, m'enerver, m'amuser, raconter.

Je me souhaite donc un bon premier anniversaire d'installation, et un bon premier jour de vie en tant qu'immigree revendiquee. Non je ne suis pas une expat... car je veux vivre les choses d'un bout a l'autre, pour ne pas dire : je regrette...

Et puis une constation : je suis fiere de moi, de ce que j'ai fais, et de ce que je vais faire !
(euh c'est pas mon habitude l'auto satisfaction mais je n'aurai le premier anniversaire d'installation aux etats-unis qu'une seule fois alors, j'en profite. )

Je vous embrasse - Nathlaguerriere...

Non je ne suis pas bipolaire !



Euh c'est de l'humour !

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