quelle histoire !

Bonjour,

Les jours passent et ne se ressemblent pas, hier j'étais en Provence dans la douceur et la zenitude, et aujourd'hui c'est le bruit et la fureur...

Un incident vient de se passer à l'école et du coup Seb et moi nous nous posons beaucoup de questions...

Une petite fille de la classe de Liam aurait été bousculée par une enseignante... C'est au conditionnel, car si je crois la maman, ce type d'info et surtout son degré de gravité est à prendre avec beaucoup de précaution. La maman en question est effondrée et je la comprends. Il est à noter que c'est une autre enseignante qui rapporte l'incident...

Loin de moi l'idée de porter un jugement, je n'étais pas directement témoin, mais cela pose le problème du rapport que les enfants peuvent avoir vis à vis de la sanction. En tant que pédagogue, je suis toujours très choquée de savoir que des adultes perdent leurs nerfs sur les enfants. Ce que l'on fait en tant que parents n'est pas pareil nous sommes dans l'affectif, l'éducation, l'immédiateté... Je suis choquée lorsqu'un profesionnel se laisse aller à un comportement agressif vis à vis d'un enfant ou plus largement de quelqu'un sur qui il a autorité.

Mes enfants, dieux merci, ne sont pas concernés mais des choses me gênent dans cette école.
Les mails c'est : dear customer - c'est dur ! nous sommes dans un degré de mercantilisme très difficile a supporter pour une française.
D'autre part les parents peuvent s'inviter dans une classe et suivre le cours puis demander des comptes au prof... Deux enseignantes se sont faites virées de cette façon.

Si je pense qu' en tant que parents, nous avons notre mot à dire sur la qualité de l'enseignement je suis plus dubitative sur notre degré à évaluer une pratique pédagogique.

A priori le rapport à l'argent est omniprésent et l'enfant est un client, pas un élève... Ce qui d'autant plus bizarre me direz-vous pour l'incident que je rapporte.

Mais il y a un lien, le rapport est si tendu - on ne doit pas perdre un client - qu'il n'y a plus le recul nécessaire à l'approche systémique de l'enfant.
L'état de stress de l'équipe éducative est tel qu'elle ne peut plus prendre l'enfant dans sa globalité et relativiser les incidents afin de se mettre dans une position d'arbitre.
Le trop est l'ennemi du bien et en voulant tout régenter on se retrouve dans une position ineverse à l'effet recherché.

Cela relance la vieille polémique de la place du parent au sein du système enseignant - doit'il être consommateur, acteur ou spectateur séparant education et instruction ?..

Je ne pense pas que je résoudrai la question, surtout pas ce soir...

Passez une douce nuit, une belle journée et cogitez pour me livrer pleins de commentaires qui éclairerons ma lanterne...

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